Ruptures

Parfois, le feu traverse la matière

Il surgit quand je vois l’Homme s’accrocher à ce qui le détruit.
Quand la souffrance invente mille stratagèmes pour continuer à se répandre.
Alors, le feu parle.
Il brûle les mensonges, perce les masques,
et de la cendre naît la parole vraie.

Rupture – Le plus misérable en soi | Rencontre avec la part humaine oubliée – Luc Brugger

Dieu n’a pas peur de l’odeur de l’homme.
Il y respire la vie.


C’est l’homme qui fuit sa propre odeur humaine,
croyant y sentir sa chute,
alors qu’elle porte sa naissance.

Rupture – Le mensonge du confort spirituel | Quand la paix devient fuite du vivant – Luc Brugger

Le spirituel moderne a peur de la vie.


Il prie pour être préservé de ce qui pourrait, justement, le réveiller.


Mais la lumière ne protège pas
elle révèle, consume, recrée.


Voici le rappel vivant
pour ceux qui croient encore que la paix se trouve dans l’évitement.

Rupture – No Experience | Le silence avant la renaissance de la conscience – Luc Brugger

Expérimenter le rien.
Expérimenter la sortie du décor.
Expérimenter ce que certains appellent le vide.

 

Quand il n’y a plus rien à tenir,
que reste-t-il ?

Rupture – Le crime de ne plus sentir | Perte du ressenti et retour à la vie sensible – Luc Brugger

Nous vivons dans un monde coupable d’un crime invisible :
celui d’avoir cessé de sentir.

Tout est devenu tolérable — l’injustice, la laideur, la souffrance —
tant qu’on peut encore dormir.

Mais un être qui ne sent plus
n’est plus vivant.
Il respire, consomme, parle,
mais son âme s’est tue.

Et quand la rupture devient chair,
le feu n’est plus une métaphore.
Il devient vie, perte, beauté, révélation.
Un feu qui consume et qui enfante.
Le feu du volcanOde à la Vie.

Rupture – Sous la lave | Traversée du feu intérieur et renaissance vivante – Luc Brugger

On croit connaître la peur
jusqu’à ce que la terre se mette à trembler.

 

Tout vacille — le sol, le corps, les repères.
Dans le bruit et la poussière,
une seule chose reste : la vie nue.

 

Celle qui arrache,
qui brûle,
qui révèle.

 

Sous la lave,
il ne s’agissait plus de survivre,
mais de naître autrement.

Que le feu de ces ruptures consume en toi ce qui dort encore