Ruptures

Briser les anciens paradigmes

Il y a des mots qui soignent,
et d’autres qui coupent.

Ici, les mots ne consolent pas :
ils brisent les illusions,
ouvrent des failles,
et laissent passer la lumière nue.

Ce n’est pas un espace de lecture,
c’est un espace de déchirure
là où l’ancien monde craque,
et où les nouveaux paradigmes s'installent.

Chaque texte est un acte.
Chaque phrase, une porte.
Chaque silence, une brûlure.

Le plus misérable en soi

Dieu n’a pas peur de l’odeur de l’homme.
C’est l’homme qui fuit sa propre odeur humaine.  

Le mensonge du confort spirituel

Le spirituel moderne a peur de la vie.
Il prie pour être préservé de ce qui, justement, pourrait le réveiller.
Mais la lumière n’a jamais protégé personne :
elle révèle, elle consume, elle recrée.
Voici le rappel pour ceux qui croient encore que la paix se trouve dans l’évitement.

No experience

Expérimenter le rien !

Expérimenter la sortie du décor ! 

Expérimenter ce que certains appellent le vide ! 

Quand il n'y a plus rien à tenir, il reste quoi ? 

 

 

 

Le crime de ne plus sentir

Nous vivons dans un monde qui s’est rendu coupable d’un crime invisible :
celui d’avoir cessé de sentir.
Tout est devenu tolérable — l’injustice, la laideur, la souffrance — tant qu’on peut encore dormir.
Mais un être qui ne sent plus n’est plus vivant.
Il respire, il consomme, il parle… mais son âme est éteinte.

Et quand la rupture devient chair...

Ici, le feu n’est plus une métaphore.
Il devient vie, perte, beauté, révélation.

Le feu du volcan – Ode à la Vie

Sous la lave

On croit connaître la peur jusqu’à ce que la terre se mette à trembler.
Tout vacille — le sol, le corps, les repères.
Dans le bruit et la poussière, une seule chose reste : la vie nue.
Celle qui arrache, qui brûle, qui révèle.
Sous la lave, il ne s’agissait plus de survivre,
mais de naître autrement.

Que le feu de ces ruptures consume en toi ce qui dort encore