Articles / Textes
Des écrits qui ramènent au réel
Chaque article est une rencontre.
Un instant où la parole tranche et rétablit le réel.
Ces écrits vivants ne cherchent pas à inspirer, mais à secouer.
À réveiller pour ramener à la vie.
Des textes de conscience, des mots de vérité, des éclats de Présence.
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Nous repoussons souvent l’appel de la vie en inventant des raisons d’attendre.
Pourtant, chaque instant nous invite à oser.
Car ne pas risquer, c’est déjà passer à côté du vivant.
Créer n’est pas maîtriser mais accompagner.
Chaque œuvre vit sa propre évolution et transforme celui qui la porte.
La création révèle toujours plus que ce qu’on avait prévu.
Nous fuyons souvent le vide, croyant qu’il est vide de vie.
Pourtant, c’est là que tout s’enracine, que tout recommence.
Le vide n’est pas absence, il est promesse.
Et si vivre ne consistait plus à avancer, mais à s’élever ?
D’une vision horizontale à une vie verticale.
Le cœur nous appelle à vivre intensément, mais le mental conditionné nous retient.
Le courage, c’est de suivre l’élan, même sans savoir où il mène.
Le bruit nous entoure et nous habite.
Mais en chacun demeure un espace de silence où tout redevient vrai.
Là où le silence agit, la vie s’ordonne d’elle-même.
Nous vivons dans un monde où l’on empile les preuves.
Diplômes, titres, certifications, accréditations…
Comme si chaque petit morceau de papier devait nous autoriser à exister un peu plus.
Comme s’il fallait des badges pour que notre voix soit légitime.
Et pourtant, la seule validation qui compte vraiment est celle que nous refusons de nous donner.
À force de confier notre centre aux autres, nous nous amenuisons.
Nous nous trahissons.
Nous nous perdons.
Il existe des blessures qui ne laissent aucune marque sur la peau, mais qui changent la trajectoire d’une vie.
Elles naissent souvent dans des scènes banales, des phrases dites trop vite, des réflexes hérités.
Ce texte parle de ces instants où un enfant perd un morceau de lui-même, non pas par méchanceté, mais par absence de présence.
C’est un article sur la fragilité, la dignité, et sur ce que l’on détruit sans le vouloir —
et sur ce que l’on peut, aujourd’hui, choisir de réparer.