A propos 

Luc Brugger

Luc Brugger – marche dans la forêt, témoignage vivant du chemin intérieur.

Je ne raconte pas ma vie. J’en témoigne

J’ai traversé beaucoup de choses pour en arriver là.
Des métiers, des pays, des murs, des nuits.
Des volcans intérieurs, un extérieur.
Des tremblements de terre, certains dans la chair, d’autres dans la conscience.

Rien n’a tenu.
Et c’est tant mieux.
La vie m’a tout repris pour que je voie.
Elle m’a brisé, puis reformé — à sa manière.

C’est là que j’ai reconnu une autre voix.
Une voix plus ancienne que moi, plus ancienne que le monde moderne.
La voix de l’archétypal, du vivant, de l’ancestral.
Elle ne parle pas fort.
Elle murmure depuis les profondeurs,
et quand on l’entend, on ne peut plus faire semblant.

Cette voix a remplacé celle du monde.
Depuis, je ne cherche plus à comprendre.
Je me laisse guider par ce qui ne ment pas - une guidance intérieure, simple et vraie.

J’ai cherché à comprendre, à maîtriser, à sauver.
J’ai cru qu’il fallait enseigner, guérir, convaincre.
Mais tout ce que j’ai vécu m’a ramené à une seule chose :
la Présence consciente.

Ce que j’ai appris, je ne l’ai pas lu.
Je l’ai payé.
En pertes, en feux, en silences.
Et c’est pour cela que je n’ai plus rien à prouver.

Je ne parle pas de spiritualité.
Je parle de la vie, nue, sans décor.
De ce moment où tu cesses de vouloir devenir
et où tu te rends compte que tu es déjà là - dans une vérité vivante qui ne se pense pas.

Je ne promets rien.
Je ne cherche personne.
Je marche.
Et si tu entends cet écho, c’est que toi aussi, tu marches déjà.

Luc Brugger – portrait en noir et blanc,ortrait d’un homme dans la nature, lumière dorée d’automne, symbole de présence et de calme intérieur.

J’ai reconnu la voix archétypale.


Elle traverse les siècles sans se taire.

Depuis, je marche entre deux mondes :
celui qui se souvient et celui qui s’agite.

Mon pas appartient au premier,
et je respire encore avec le second - comme un mentor de transformation, témoin d’un chemin intérieur qui continue à s’ouvrir.

Que ton pas garde la mémoire du silence