Mon parcours 

Vingt années de ma vie ont été guidées par un même élan : aller au-delà des illusions, briser les schémas établis, ouvrir de nouvelles perspectives.

Ce chemin, parfois rude, parfois lumineux, m’a conduit toujours plus près de l’essentiel. Chaque traversée a laissé une empreinte en moi, une marque vivante.

Elles ne m’ont pas seulement appris à comprendre la vie différemment : elles m’ont façonné, elles m’ont transformé.

Mon parcours ne s’est pas écrit dans les livres. Il s’est forgé dans l’intensité de la vie. J’ai connu la rigueur du métier de policier, l’urgence d’une enquête, la violence brute d’une fusillade. Mais c’est au Congo que quelque chose s’est brisé – et ouvert. J’y ai vécu l’imprévisible d’un volcan en éruption, six jours de tremblements de terre, l’exil forcé face à une catastrophe annoncée. Là, dans le grondement de la terre et la fragilité de l’existence, j’ai compris que la vie pouvait s’effondrer d’un instant à l’autre. Et que c’est dans cette fragilité même que se cache la vraie force.

Ces moments extrêmes n’ont pas été des drames à surmonter, mais des passages. Ils m’ont obligé à regarder la vie autrement, à guérir des émotions limitantes, à faire grandir en moi deux facettes que peu osent unir : la vulnérabilité et la puissance.

Chaque traversée a ouvert en moi un espace plus vaste, où les certitudes se brisaient et où de nouvelles compréhensions pouvaient naître.

Dans cette tension entre fragilité et force, quelque chose d’inédit s’est révélé, une présence qui dépasse les mots et qui continue d’agir.

Tout s’est effacé. Seule demeure la Présence...